Le perfectionnisme : un héritage culturel qui te plombe
Depuis toute petite, on nous apprend à tout contrôler.
À être polie, bien élevée, présentable, à ne jamais faire d’erreurs.
La maison doit briller, les enfants doivent être impeccables, le moindre faux pas est proscrit.
Aujourd’hui, ces mêmes règles invisibles s’invitent dans ton business.
Tu te dis qu’il faut que ton site soit parfait, que ton offre soit irréprochable, que chaque post Instagram soit calibré au millimètre.
Et si ce n’est pas parfait, tu bloques, tu procrastines, tu doutes.
Chez beaucoup de mes clientes, ces schémas viennent de ces conditionnements.
Une éducation qui valorise la perfection et interdit l’erreur.
Elles ont à peine 24 h dans une journée, mais ce poids du « tout doit être parfait » freine leur confiance, leur audace et leur action.
Sauf que ce poids invisible nourrit ton perfectionnisme et t’empêche d’avancer.
Cet article va te montrer 10 manières concrètes dont le perfectionnisme se manifeste chez les entrepreneuses, et comment tu peux commencer à t’en libérer dès aujourd’hui pour avancer dans ton business et dans ta vie.
1. La comparaison toxique
Tu scrolles Instagram et tu vois cette coach qui annonce un lancement sold out en 48h…
Et toi, tu t’arraches les cheveux pour avoir 3 likes sous tes posts. 🤦♀️
Tu te mets à douter de ta valeur et tu crois que tu n’es pas vraiment faite pour ça.
Et derrière, ce n’est pas seulement ton business qui trinque : c’est aussi toutes ces années où on t’a répété que tu devais faire aussi bien que ta sœur/ta copine/la voisine.
→ « Regarde ton frère, comment les professeurs sont fier de lui! »
Les autres montrent leurs résultats, pas forcément leurs coulisses ou leurs échecs pour en arriver là.
Ce qui fera la diff, c’est ta régularité et ton identité propre, pas ta capacité à copier ce qu’elles font.
Ton chemin est unique et ta persévérance fait la différence. ✨
2. La to-do list qui te bouffe la vie
Tu écris ta liste de tâches, confiante, motivée, la motivation à donf !
6h plus tard : rien n’est coché.
La culpabilité te ronge.
Ce réflexe vient du conditionnement à ne jamais échouer, à tout réussir.
Tu termines la journée en te disant « je suis nulle » et ton estime en prend un coup.
Pourquoi ? Parce que depuis toujours, tu as appris qu’une vraie femme devait tout faire, tout gérer, sans jamais se plaindre.
Sauf qu’entre tes clientes, ton business, et ta vie perso, tu n’as pas 72h par jour. 🫣
Ta valeur ne se mesure pas au nombre de coches sur une liste, mais à ta capacité à prioriser ce qui fait vraiment avancer ton business (et souvent, c’est UNE seule action par jour).
Mesure ton efficacité sur l’impact réel, les liens que tu tisses, ce que tu fais ressenti à l’autre par ta présence. ✨

3. Le syndrome de l’experte pas assez experte
Tu as déjà des clientes satisfaites, mais tu passes tes soirées à te demander si tu es vraiment légitime. 🫣
Tu repousses donc ton offre, tu reformules, tu passes des heures à peaufiner ton site, voire tu procrastines au lieu de vendre.
Et ce doute n’est pas tombé du ciel : on t’a appris qu’une femme devait toujours « prouver » plus, se justifier, montrer que tout était parfait.
Ta légitimité ne s’acquiert pas dans un diplôme de plus, mais dans le courage de te mettre en avant avec ce que tu sais déjà faire aujourd’hui. ✨
4. Les ventes qui stagnent (et tu prends ça personnellement)
Tu lances ton offre, 3 personnes s’inscrivent.
Ton cerveau traduit ça par : « personne ne s’interesse à ce que je fais ». 🫣
Tu mélanges « échec business » et rejet personnel.
Ça va clairement te faire perdre confiance en toi.
Parce que depuis toujours, tu as entendu : « Sois aimable », « t’aurais pu faire mieuxx », « ne me déçois pas ». 🤦♀️
Tu confonds donc résultats pros et valeur personnelle. (un peu comme celles qui confondent C.A. et bénéfices)
Tes résultats ne définissent pas ta valeur.
Ils sont juste le reflet de ta stratégie et de ton état d’esprit du moment.
Et ça, ça se travaille. 💖
5. La cliente qui négocie ton tarif
Tu annonces ton prix et la prospect te sort « oulala, c’est cher ».
Le perfectionnisme va te faire douter de ta propre valeur alors que le problème réside dans le fait que ton interlocutrice n’a justement pas notion de la valeur de ton offre.
Cette peur d’être jugée financièrement est souvent liée à des normes sociales intergrées depuis l’enfance.
Tu te poses des questions, tu paniques et tu te dis que la solution est peut-être de baisser ton tarif.
Parce que depuis toujours, on t’a appris à ne pas « prendre trop de place », à être « raisonnable », à ne pas faire de bruits.
Quand tu remets ta valeur en question comme ça, tu ouvres la porte aux négociations.
Quand tu incarnes ta valeur, les bonnes clientes trouvent toujours le budget et sont bien plus alignées à ton energie.
C’est tellement plus agréable d’oeuvrer avec elles ainsi.

6. Le perfectionnisme paralysant
Tu veux lancer un nouveau programme, mais tu bloques sur le nom, le visuel ou la structure.
Ton business est à l’arrêt et tu retardes les choses en croyant « préparer le terrain ».
Là encore, ça vient de ce conditionnement : on t’a appris à ne rien montrer tant que ce n’était pas impeccable.
Ce n’est pas ton logo qui transforme une cliente, c’est ton énergie et ton expertise.
Le « parfait » viendra en passant à l’action, pas en cogitant. 🍾
7. Le besoin de plaire à tout le monde
Tu postes une story et tu passes ensuite 20 minutes à analyser qui l’a vue et ce qu’ils en pensent. 🫣
Tu te retiens de dire les choses cash, ce que tu penses vraiment, ce qui t’anime et tu préfères t’adapter à tout le monde…
Sauf que personne n’accroche vraiment.
Ce besoin, il vient de loin : on t’a appris à « ne pas faire de vagues », à « plaire ».
Mais plus tu essaies de plaire à tout le monde, plus tu deviens invisible.
Ta force est dans ton authenticité, pas dans la validation collective. ✨
8. Les montagnes russes émotionnelles
Lundi : tu es à fond, motivée, tu y crois.
Jeudi : le soufflé est carrément retombé et tu envisages déjà sérieusement de tout arrêter. 😩
Ce sont tes émotions qui dictent ta stratégie et tu vas abandonner avant de récolter.
C’est normal : toute ta vie, on t’a appris que tu devais « bien faire » pour être validée.
Alors, dès que ça coince, ton cerveau panique.
La constance n’est pas une question de motivation, mais de confiance et d’ancrage.
Même les meilleures ont des jours « down » — elles avancent pourtant quand même !!
C’est une vraie différence. ✨

9. Le succès des autres qui te fait douter du tien
Tu entends qu’unetelle a fait 10k ce mois-ci, et tu compares ça à ton compte Stripe.
C’est ta psy qui va être contente …
Perso, ça serait mon cas si c’était moi qui me comparais !
T’es pas en train d’oublier ton parcours, là ??
Tes progrès, tes échecs ET tes réussites déjà passés ?
Tu dévalorises donc tout ce que tu as déjà construit. 🤦♀️
Parce qu’on t’a conditionnée à te comparer depuis toujours : notes à l’école, apparence physique, carrière, relation …
Ton timing n’est pas le sien.
Ton chemin non plus.
La seule comparaison que tu peux t’autoriser, c’est entre toi d’aujourd’hui et toi d’il y a 6 mois. 🥂
10. Le « je dois encore me former avant de me lancer »
Tu passes ta vie à suivre des formations.
À lire des bouquins (pas juste pour le plaisir, on se comprend…)
À consommer du contenu, des masterclass, des challenge … 😒
Mais tu ne passes jamais à l’action, faut être honnête.
Et ouais ! Ton business n’avance pas.
Parce que dans ta tête, on t’a mis l’idée que tu devais être « sage », « studieuse », et « bien préparée » avant d’oser.
Tu n’as pas besoin d’en savoir plus, tu as besoin de faire avec ce que tu sais DÉJÀ. 🍾
La vraie maîtrise réside dans l’action, pas dans la préparation infinie.
C’est une quête sans fin.

Conclusion : tu n’as pas besoin d’être parfaite !
Ton business n’a pas besoin d’une version parfaite de toi.
Il a besoin d’une version vivante, audacieuse, imparfaite… et qui ose.
Et c’est ça, la vraie clé : libérer ton énergie de ces injonctions et prendre ta place pleinement. 💖
Si tu veux qu’on explore ensemble ce qui te bloque et comment avancer plus léger, je te propose de réserver un appel exclusif : la Session Millésime.
En 30 minutes, tu repars avec de la clarté et un plan d’action concret.